Poésie Arabe :Sélections
Quelques poètes [modifier] (Tout est lié à Wikipédia)
La poésie arabe préislamique puise dans le monde qui l'entoure. Elle célèbre le désert, non pas dans sa sécheresse mais dans sa richesse, la solitude qu'il permet autorisant l'homme à rêver, réfléchir, les oasis qu'il abrite étant semblables à autant de paradis sur terre, l'éloignement ravivant le souvenir des êtres que l'on aime... La poésie arabe célèbre l'amour, la beauté, le désir. Les jeunes filles y sont des fleurs, des gazelles que l'on courtise, à qui l'on chante des louanges.
Autres informations
* Lettre adressée au pape Urbain par les seigneurs croisés à Antioche
*Les Mu'allaqāt (arabe : المعلقات), aussi écrit Mu'allaqat, Mou'allaqāt, voire mouallakats, sont un ensemble de poèmes pré-islamiques. Leur nombre varie en fonction des auteurs : de six à dix, sept étant le plus fréquent. Ce nom signifie « Les suspendues » car ces odes auraient été suspendues à la Ka'ba de La Mecque.
Ces œuvres ont été écrites durant une époque où byzantins et perses sassanides se disputaient l'influence sur la péninsule arabique, via leurs vassaux respectifs, les ghassanides et les lakhmides. Elles ont été réunies pour la première fois par Hammad Ar-Rawiya et contiennent les thèmes chers à la poésie arabe pré-islamique :
Chaque texte contient, dans un ordre logique, des métaphores, des comparaisons, des images, des références à la vie dans le désert (par exemple, dans son poème, Tarafa parle de chameaux goudronnés car, à l'époque, on enduisait de bitume les chameaux galeux et on les écartait du troupeau).
Les poètes de ce recueil sont originaires de différent endroits de la péninsule, mais l'ensemble est écrit dans la langue de la région de Hedjaz.