Voyage de Janie en Tunisie,mars 2009: #Chronique 18

[Fitouri Driss]

« Nous n’existons ici-bas que pour quelques minutes de bonheur qui sont données par
l’amour, par l’art, par un geste, par un regard, par un mot, par une présence.Sylvain Monteleone a exploré avec courage les territoires de l’angoisse pour en extraire une œuvre généreuse riche de tous ses vécus et de ses espoirs. »
(L’espace pictural, avril 2006. Page 6)

Pourquoi ne
voit-on pas d’œuvres de peintres tunisiens à l’étranger?
Abderazak El Fehri (L’espace
pictural, avril 2006. Page 18).
« …Le marché
pictural en Tunisie est local, exclusivement national. Les grands peintres tunisiens sont une espèce
d’équipe nationale qui ne joue que sur son propre terrain, qui ne sort jamais,
qui ne voyage jamais, qui ne se mesure jamais à l’autre…. »


« …Le peintre
tunisien, quand il est invité ou sollicité pour exposer à l’étranger, la douane
exige de lui une caution qui va jusqu’à 40% de la valeur totale de l’œuvre à
transporter. Quel est donc, l’artiste
qui dispose de fonds à même d’être placés sous forme de caution, payer le prix
de transport, d’assurance sans pour autant être sûr de la vente de ses produits
« Ce qui fait vivre la galerie et le peintre,
c’est l’État. L’État reste le premier
client. Dans le marché de l’art en
Tunisie, le seul client fidèle et solvable c’est l’État. Nous n’avons dans le public que des amateurs
et pas encore des collectionneurs. Donc
cet apport, cette manne étatique fait vivre le peintre et la
galerie »… « Le rôle de l’État est d’acheter la production
picturale d’aujourd’hui qui sera le patrimoine de demain. »
Abderazak
El Fehri (L’espace pictural, avril 2006. Page 18 )